Yume Monogatari
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descriptionChat errant || Hituro Nyo EmptyChat errant || Hituro Nyo

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Hituro Nyo
Caractère

Bien qu’il soit devenu un yokai, Nyo reste dans le fond, un chat. Sa vision du monde reste très simple : ceux qui le nourrissent et les autres. Dans tous les cas, il ne relâche jamais sa vigilance. Les mains tendues peuvent vite se transformer en coup de bâtons. Toujours à une distance respectable des autres, près à déguerpir au moindre mouvement suspect, le chat se fait charmeur et avenant, un sourire espiègle illuminant son visage. Sa voix est traînante et chantante, ses gestes maîtrisés et félins. Le rouquin aime s’exprimer, et n’est jamais à court de mots. Ses paroles sont toujours soigneusement choisies : s’il se perd dans les détails, qu’il s’embarque dans des récits rocambolesques, c’est qu’il les a planifiés.
Lorsque son auditeur baisse la garde, le matou se reproche, et se fait plus intime. Il n’a jamais compris les mœurs de la société, ce qui lui vaut énormément de problèmes. Mais lui, ça le fait rire. Alors, il se colle aux autres, pose ses pattes sur les épaules, sur les bras. Il envahit l’espace personnel, comme un chat se frotte aux jambes de son maître pour attirer son attention. Beaucoup le considère comme séducteur. Lui, il ne comprend pas bien pourquoi. Néanmoins, cela ne le dérange pas de se perdre dans les bras de ces humains. Au moins, cela lui donne un toit et un repas pour la nuit.

Mais ce comportement beaucoup trop ouvert lui attire aussi des ennuis.

Pourtant, lui, il aimerait qu’on le laisse un peu tranquille, qu’on le laisse vivre sa vie. Après tout, il ne fait rien de mal. Ses journées se résument à dormir sur les toits, se prélassant sous les rayons du soleil, à chaparder les mets les plus appétissant dans les maisons ou les étals du quartier, à courir dans les rues sans aucune autre raison que s’amuser. Certes, parfois, il embête les humains, pour son propre plaisir. Sous sa forme féline, il glisse entre leurs jambes pour les surprendre, ou hurle sous leur fenêtre en pleine nuit. Avec son apparence humaine, il s’amuse à embarrasser les dames, et énerver les messieurs. Cependant, certains ont appris à le cerner. Certains ont compris que, en échange de nourriture ou d’un toit, il accepte de faire toutes tâches ou corvées pouvant exister, même les plus ingrates. Malheureusement, son manque de notion de valeur le pousse parfois à effectuer des services compliqués pour trois fois rien.

Malgré tout, derrière la sympathie et la bonne humeur qui irradie de son corps, caché au fond de ses entrailles, le feu de la colère brûle toujours. Tantôt simples braises, tantôt incendie, un rien pouvait déclencher sa colère, une colère sourde et intériorisée. Seuls les sourcils froncés, et le visage fermé pouvaient témoigner du combat intérieur qu’il menait contre lui-même. Et aussi, les lanternes qui prenaient feu sans aucune raison.
La lutte dure jour et nuit, sans répit. Une lutte acharnée qui le détruit lentement. Cette colère insatiable le fatigue de jour et jour, l’épuise. Les jours où elle devient trop forte, où la haine s’empare de tout son être, il reste prostré dans un coin, vidé de toute énergie, bataillant de toutes ses forces pour ne pas céder, pour ne pas franchir la ligne interdite. Mais son esprit n’est pas le seul à en pâtir. Son pouvoir se rebelle, devient un peu plus incontrôlable, provoquant de vilaines brûlures sur ses mains, ajoutant à la souffrance psychologique une douleur physique, insupportable.

Nyo déteste ces moments de vulnérabilité, ces moments où il ne sait plus imposer de limites, ces moments où il se jette sans retenue sur ses mains tendues, désireux de trouver un peu de réconfort, des caresses qui pourraient apaiser son esprit et son corps torturés. Il haït ces moments où il n’est plus celui qui mène la danse, ces moments où ses faiblesses sont mises à nues. Il ne veut pas s’attacher aux autres. Il pourrait les blesser. Et puis les autres vieillissent. Ils meurent. Et au bout du compte, le chat se retrouve de nouveau tout seul. Une peur viscérale de l’abandon et de la trahison, amplifiée par un sentiment de n’appartenir à aucun monde. Ni chat, ni humain, juste yokai, et complètement perdu par une situation qui le dépasse encore, malgré toutes ces années.

Tel est le chat de feu. Une créature joviale, pleine de vie, qui se fiche des codes et de l’éducation, vagabondant dans les rues comme l’animal qu’il était jadis. Mais sous ce masque rayonnant, cachées au plus profond de son être, les flammes de la vengeance le brûlent à petit feu, alimentant des insécurités qu’il essaie désespérément d’oublier.




Histoire

Le chat ne se souvient quasiment plus de sa vie d’avant, là où tout était encore simple, binaire, de ce temps où son esprit de simple félin ne lui permettait d’avoir des pensées aussi complexes et torturées. Il n’était qu’un gros chat roux, qu’un matou errant qui n’hésitait pas à se faufiler dans les demeures pour se restaurer et se reposer. Certains lui offraient le gîte, d’autres l’ignoraient, mais beaucoup le chassaient comme un malpropre.
Il n’avait pas peur de ces grosses créatures à deux pattes qui proliféraient dans la ville. Mais il restait tout de même sur ses gardes. Pour ceux qui brandissaient le bâton, il montrait les griffes. Pour ceux qui tendaient la main, il frottait sa tête contre leur paume en chantonnant. Oui, le monde était bien plus simple : ceux qu’il rejetait, et ceux qu’il tolérait.
L’existence paisible du chat dura de nombreuses années, en tout cas, pour un chat errant. Lui, il ne savait pas compter, et la notion du temps lui était totalement étrangère. Mais en tout cas, ce fut suffisant pour inquiéter les monstres géants. Si le chat se souvenait bien d’une chose, c’était que ces étranges bêtes pouvaient être imprévisibles. Bien qu’il n’en ait pas conscience, la mort l’avait frôlé de plusieurs fois, à cause de ces créatures. Et quand il l’eut compris, il était déjà trop tard.
Pourtant, cette fois-ci, il n’avait rien fait de mal.  Il voulait seulement laper l’huile de la lampe. Elle avait un goût de poisson. Il en raffolait. Surtout que les bipèdes n’en mangeaient pas souvent, et qu’il était difficile pour lui d’en chaparder. Alors, la plupart du temps, il se ruait sur le liquide inflammable, beaucoup plus abordable.
Mais ce jour-ci, la lampe était un peu trop haute, et l’envie trop forte.  Il s’était redressé sur les pattes arrière, donnant des coups sur l’objet pour le faire tomber. Ce fut son erreur. La goutte de trop pour les riverains qui se méfiaient déjà de ce bon gros vieux matou à la queue traînante. Le félin n’eut pas le temps de réagir que les coups se mirent déjà à pleuvoir. Les immenses créatures ne s’arrêtèrent que lorsque les cris se turent. Le chat les regarda s’éloigner, gisant sur le côté. La douleur était insupportable. Enfin, elle devait être insupportable, mais il ne ressentait plus rien. Sa vision devint floue. Sa respiration devint irrégulière. Il se sentait glisser hors de ce corps agonisant. Mais lui ne voulait pas. Il ne voulait pas s’endormir. Il voulait faire mal. Il voulait leur faire payer leur geste.
La haine. La vengeance.
Le chat ressentait de nouvelles émotions.
La douleur le quitta subitement. Il se sentait léger maintenant. Léger et puissant. Rien ne l’arrêterait. Il se vengerait.

Mais il n’en fit rien.

Il ne se souvenait pas vraiment des premiers moments de sa vie. Sa conscience plus précise, son esprit plus critique, tout cela avait été compliqué à assimiler pour le chat qu’il était. Il avait l’impression de se noyer dans un lac sans fond, remplit d’informations diverses et variées qu’il tentait d’assimiler. Seul des fragments, des bribes de souvenir remontaient parfois la surface tumultueuse de sa mémoire.
On lui avait demandé son nom. Il n’en avait pas. On lui en donna un. Il accepta.
Il était perdu. On lui expliqua quelques règles fondamentales. Faire attention. Ne pas se faire remarquer. Ne pas faire de mal aux humains.
Il ne se souvenait plus qui lui avait dit. Ni où. Ni pourquoi. Est-ce le travail de cette personne ? Etait-ce une main généreuse ?
Le chat abandonna bien vite l’idée de se souvenir de ses premières semaines – ou des mois ? – de sa nouvelle vie de yokai. Le plus important était de savoir qui il était, maintenant.

Il était le chat de feu, Hinoneko.

Il avait été nommé ainsi grâce à son pouvoir : manipuler les flammes. Ce n'était pas vraiment quelque chose d'utile, à ses yeux. C'était même tout l'inverse. Sa maîtrise du feu, incontrôlable dans les prémices de son existence, lui occasionnait plus de problèmes qu'autre chose. Bien qu'il n'ait jamais provoqué d'incendie, il lui arrivait de provoquer la panique dans les rues et les maisons. Voir des lanternes s'embraser sans aucune raison apparente pouvait en effet être quelque peu effrayant. Sans parler des dégâts sur son corps, ces profondes brûlures qui le lançaient continuellement, et qui, à un certain moment, lui avait complètement empêché de se servir de ses mains, tant elles étaient abîmées. Tout ce désordre semblait pointer du doigt le même problème : ses pics de colère. La haine, le désir de vengeance envers autrui semblaient être des combustibles parfaits pour ses pouvoirs.
Mais malheureusement, il ne pouvait rien y faire. Après tout, il est né dans un esprit de vengeance. Il était persuadé que son humeur pouvait s’apaiser par un simple geste : punir ses meurtriers. Mais ça, c’était impossible. Il lui était interdit de chercher le repos. Il ne pouvait pas assouvir sa vengeance. Cette haine viscérale le consumait comme les flammes qu’il commandait. Elle le rongeait, s’agrippant à son esprit comme un parasite, lui arrachant toute once de lucidité. Pendant des années, il erra, désespéré, se lamentant sur son sort, haïssant le destin de lui avoir donné une nouvelle vie qu’il ne pouvait combler.
Ce qui le ramena à la raison, ce fut son reflet dans le ruisseau. Le chat n’avait même pas remarqué cette nouvelle apparence. Aveuglé par la rage, il n’avait pas remarqué que son apparence fluctuait, souvent en fonction de ses sauts d’humeurs. Lui, il s’était senti toujours chat. Il avait toujours continué de vivre comment avant.
Maintenant, il comprenait les regards parfois ahuris des passants. Il comprit, en voyant sur la surface limpide, le reflet de cette créature sans poil, au drôle de museau, et aux oreilles aplaties, pourquoi les humains s’étaient écartés sur son passage. Il avait toujours pensé que c’était sur attitude hargneuse qui les effrayait. La réalisation lui fit l’effet d’une douche froide. Pendant quelques instants la colère le quitta.

Il n’était plus un chat.

Cet évènement eu pour effet de le calmer un peu. Le feu se fit plus docile, moins sauvage, contrôlable. Une autre émotion venait de se rajouter dans son cœur, repoussant la haine qui se l’était accaparé pendant tout ce temps : la peur. Que faire désormais de sa vie ? Pas totalement chat, pas totalement humain, juste yokai.
Ce fut long, mais petit à petit le matou s’habitua à ce nouveau monde. Il alternait d’un monde à l’autre, en fonction de ses envies et de ses besoins. Mais d’abord, il lui fallait un nom. Apparemment les humains portaient beaucoup d’importance à nommer les choses, y compris eux-mêmes. N’ayant aucune inspiration et envie de passer du temps sur cette tâche futile, il choisit le premier nom qu’il entendit au détour d’une rue. Quant à son prénom… Eh bien, il avait repris le son que sortaient les humains quand ils semblaient parler à ses congénères – les chats.
Il ne faisait rien dans la vie. En tout cas de productif d'un point de vue de la société humaine. Il déambulait dans les rues, dormait sur les toits, volait de la nourriture dans les maisons et les échoppes qu'il redistribuait aux autres félins de quartiers, qu'il protégeait comme ses enfants. Son nouveau corps lui offrait de nouvelles possibilités, et il apprit à user de ses charmes pour se procurer gîte et couvert. Son visage rayonnant semblait lui ouvrir de nouvelles portes, de nouvelles opportunités.

Mais pourtant, le feu continuait de lui brûler les entrailles, rongeant sa laisse au fil des jours. Une soif de vengeance, qui, malheureusement, ne pourrait jamais être apaisée. Il n’était plus question de règles. Cette fois-ci, il ne pouvait pas vaincre la mort, qui avait déjà emporté ses assassins. Les flammes ne s’éteindraient jamais. Peut-être était-ce mieux ainsi, au fond. Car, qu’adviendrait-il de lui, si jamais il n’était plus le chat de feu ?




Pouvoirs

Nyo est un yokai plutôt faible, bien loin des légendes entourant les bakeneko. Il ne ressuscite pas les morts, il ne manipule pas les humains, et en ce qui concerne le feu… Il est seulement capable de le manipuler, pas de le créer. Et sa maîtrise est assez faible. Il peut certes attiser les flammes au point d’enflammer des petits objets, mais il est bien loin des incendies meurtriers. Et de toute façon il ne voudrait même pas s’y essayer. Rien que d’embrasser les lanternes lui provoque des brûlures atroces au niveau des mains, qui s’étendent de plus en plus le long de son corps s’il essaie d’augmenter la puissance des flammes. Surtout que ses blessures guérissent très lentement. Même la peau d’un humain normal se régénère plus vite pour les mêmes brûlures !





Infos
feat. Tartaglia - Genshin Impact
Age : 49 ans
Sexe : ♂
Date de naissance : 4 avril


Physique

Taille : 1m77
Poids : 6 kg, mais peut donner l’impression d’en faire environ 70.
Yeux : Bleus clairs
Cheveux : Roux tirant sur l’orange
Signes particuliers : Il porte des traces de brûlures sur les mains.

Sous sa forme de yokai, il ressemble à un gros chat roux tout à fait ordinaire.






You

Pseudo : Géolia
Âge : 22 et des brouettes
Un peu sur vous ? J’aime les champignons
Remarques : Amour et paix ♥
Quelle est notre mascotte ? Mangé Teehee


© 2020 Yume Monogatari

descriptionChat errant || Hituro Nyo EmptyRe: Chat errant || Hituro Nyo

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Félicitations Nyo,

 
Tu es validé



 
Encore la bienvenue  Kashuu 2

Ce pauvre petit chat maltraité par les humains, je peux pas le tolérer  Ishikirimaru 1 .
Par contre je reconnais bien là un personnage fourbe par nécessité. Simple, qui vivait sa vie dans l'insouciance et la crainte, mais qui développe cette crainte en vengeance ne peut être qu'intéressant.
J'aime beaucoup le parallèle de la flamme, qu'elle soit physique ou métaphorique, c'est vraiment très poétique et je ne pense pas moins le contraire. Les quartiers de Yume n'ont qu'à bien se tenir!
Peut-être qu'au final sa liberté actuelle le mènera vers de nouveaux buts et horizons ?  Higekiri 1
Il n'a besoin que de douceur ce beau félin.  Jirotachi 1

Superbe fiche, comme d'habitude, bon rp à toi  Taikogane 1

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Bienvenue à toi :D

descriptionChat errant || Hituro Nyo EmptyRe: Chat errant || Hituro Nyo

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Bienvenue ♥

descriptionChat errant || Hituro Nyo EmptyRe: Chat errant || Hituro Nyo

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